- éphébie
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⇒ÉPHÉBIE, subst. fém.ANTIQ. GR. Système de formation (civique et militaire) des jeunes gens dans plusieurs cités grecques, notamment Athènes. L'éphébie, institution grecque qui a trouvé sa forme achevée à la fin du IVe siècle (av. J.-C.), correspond à certains égards à notre service militaire, mais plus exactement à une sorte de service national dont le triple souci serait le développement physique harmonieux, la préparation à la guerre et la formation civique et morale (Encyclop. éduc. Fr., 1960, p. 8).Prononc. :[efebi]. Étymol. et Hist. 1. 1838 euphébiés « fêtes privées que célébraient les Grecs lorsque les enfants arrivaient à l'âge de la puberté » (Ac. Compl. 1842); 2. 1875 « collège destiné à la formation civique et militaire des jeunes gens » (J.O., 16 nov., p. 9376, 3e col. ds LITTRÉ). Dér. de éphèbe, 1 sur le modèle de aphrodisies, dyonisies désignant des jeux, en l'honneur de différents dieux des Grecs; 2 suff. -ie (cf. gr.
,
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« lieu d'exercice pour les jeunes gens »). Fréq. abs. littér. :1.
éphébie [efebi] n. f.ÉTYM. 1875; cf. euphébies, n. f. pl. (1838) « fête familiale célébrée lorsqu'un garçon arrive à la puberté »; de éphèbe.❖♦ Didact. Antiq. grecque. Collège où, de dix-huit à vingt ans, les jeunes Athéniens faisaient, sous la direction de l'État, leur éducation civique et militaire.
Encyclopédie Universelle. 2012.